Un peu de PRESSE
"Jamais en reste d'idées folles, la danseuse contemporaine et reine du tango Nathalie Clouet a imaginé un drôle de bal tango qui déambule dans la ville et se pose parfois pour quelques
pas dans des lieux improbables. Munis de sacs à dos garnis d’un système sonore HF, pour la musique, les couples de cette caravane tango peu banale progressent en file indienne et invitent
évidemment les passants et spectateurs à se glisser dans la danse."
Rosita Boisseau - Le Monde.
Quand les chorégraphes s’installent au cabaret « Ce rapport direct au public, Nathalie Clouet l’a éprouvé depuis longtemps et en a fait un axe majeur de son travail chorégraphique.
Trouvant là un écho à son désir de partage, elle conçoit régulièrement des soirées où artistes et public peuvent entrer en contact. Avoir le sens de l’instant, savoir improviser et capter
l’attention en quelques secondes, voilà pour elle les exigences du cabaret et le sens de sa recherche ... Pour Nathalie, son numéro " bolita " s’adaptera aux circonstances ... Au-delà du
travail de mise en scène qui cadre l’atmosphère, l’enjeu du direct est bien là ...»
Odile Cougoule - Danser.
"Vivre heureux et danser chic ! Foin de tango et salsa ! Les nouvelles danses sélects ont pour nom transito, bolita et stopston-gostep."
Nées de la fantaisie heureuse de Nathalie Clouet et de Bernard Tran (plasticien), elles affolent le petit monde des plasticiens jamais en reste d’extravagance ...
La Bolita, elle, prend sa source dans la pampa argentine. " Jusqu’au début du XIXe siècle, les gauchos utilisaient les boleadoras, .... "En 1995 naît la bolita, une danse, un objet, la
petite balle souple que l’on pend à la ceinture au bout d’un élastique et hop !. D’une jambe sur l’autre, grand battement, déhanchement, pirouette cacahuète, et la bolita s’enroule autour
de la cuisse, vient rebondir sur le mollet, repart à l’horizontale, virevolte, dessine des huit, des cercles autour du corps de la danseuse. De l’une à l’autre s’établit un dialogue
ludique et imprévisible ... À pratiquer tout seul, en famille, entre amis et pourquoi pas bientôt dans des compétitions !... . »
Rosita Boisseau - Le Monde
Le Courrier des Hauts de Seine : "Ils dansent le Transito, une danse qu'ils ont inventée à l'aéroport de Séville"
Le Journal des Expositions : "Transito est un ballet lent pour les arpenteurs de ville, de musée ou de jardins publics »
"L’ancien antre du tango renaît". ÉLODIE SOULIÉ - Le Parisien - Le journal de Paris sept14.
LA FAÇADE est « dans son jus ». Autant dire qu’elle ne paie pas de mine, avec ses murs carrelés noir et jaune, son enseigne en néon digne d’un relais routier et son vieux cartouche lumineux
d’une marque de bière. Mais derrière la porte du numéro 13 de la rue au Maire (IIIe), voie minuscule parsemée de commerces asiatiques, le Tango, paradis perdu de la danse du même nom, prépare
sa renaissance...
«Un rien de tango dans la démarche» (traduction des paroles d’un air de tango) a en effet décidé d’y donner de nouveau des bals tango, au moins une fois par mois, le lundi. Pour cette
compagnie, c’est un retour aux sources, puisqu’elle a animé des soirées pendant 7 ans, entre 1994 et 2001, dans l’établissement...
Bien avant le tango, elle en a vu passer des danseurs, cette boîte vieillotte. Et pour cause : la salle a accueilli ses premiers bals en 1896 ! D’abord consacrée au musette auvergnat, ensuite
au musette parisien, puis dévolue aux matinées « rétros » et aux soirées « in », la rue au Maire a survécu vaille que vaille aux fermetures et aux deux guerres.
Bourrée auvergnate, java,
pasodoble, fox-trot, bientôt remplacé par la rumba... De mode en mode, de décennie en décennie, l’établissement, un temps nommé la Cabrette, a fini par être rebaptisé, au début des années
1970, le Tango...
Cette salle au décor désuet, Nathalie et ses compagnons de piste se promettent de la faire renouer avec son passé glorieux, tout en lui conservant son âme.
"BalTango rue au maire" – Archives de presse 1996 Au Tango, rue Au Maire
«... quelques ampoules jettent une lumière chiche et tamisée sur la salle. Une sono distille des tangos qui exaltent. ... un jour, Un Rien De Tango Dans La Démarche, en voyant le mot accroché
au fronton de l'immeuble, a décidé que le lieu devait lui être rendu. Une idée fugace qui a fait son chemin. ... comme dans le tango ... on invente continuellement. On part, mais on ne sait
pas où l'on va. C'est l'infini. »
Danser - Martine Planells
"Tete et Pina Bausch" C'était le 9 juin dernier, il fallait y être parce que Tete animait le Bal du " Tango ", rue Au Maire.
Tete est un argentin à la belle soixantaine qui a appris le tango quand il était enfant avec sa mère. Depuis il danse comme un Dieu. Sa définition du tango : "Le mouvement de deux corps qui
n'en font qu'un". Sa règle : "Suivre la musique".
À minuit, on attendait la venue de Pina Bausch avec quelques uns de ses danseurs. Tete est leur professeur pour la prochaine création de Pina. Précédée de 4 danseuses qui ont tout de suite
été invitées, Pina est arrivée avec Dominique Mercy. Habillée tout en noir, elle s'est assise et a regardé. Tard dans la nuit, elle regardait encore.»
Danser - Martine Planells